La mise en production de la mine est effective au Cameroun

En poursuivant sa visite de travail dans le Département de l’Océan, précisément sur les sites des grands projets miniers en cours, le professeur FUH CALISTUS GENTRY a pu constater que la politique minière impulsée par le Président de la République S.E.M. Paul BIYA et mise en œuvre sous la coordination du Premier Ministre,Chef du Gouvernement, est exécutée sur le terrain. Sur le site du projet d’exploitation du fer de Kribi-Lobé par SINOSTEEL, les travaux sont en cours et les avancées salutaires.

Côté mine à ciel ouvert, les travaux d’excavation et de décapage en vue d’extraire le minerai à stocker sont en cours. les premiers stocks de minerai sont déjà visibles sur le site.

Un peu plus loin, se dresse gracieusement la zone de concentration et d’enrichissement du fer. Ces deux étapes vont consister à procéder à une réduction granulométrique dans des concasseurs et broyeurs en cours d’installation, puis suivra une séparation magnétique pour obtenir le concentré de fer à plus de 60%. La phase pilote prévoit une production de 2 millions de concentré de fer qui va augmenter graduellement pour atteindre 4 millions de tonnes de concentré de fer par an.

Quand aux infrastructures connexes, plusieurs routes reliant les différents sites sont opérationnelles ainsi que la base vie pouvant contenir plus de 1000 personnes.

Afin de résoudre le déficit énergétique, dans un premier temps, les responsables de la structure ont opté pour la construction d’une centrale à charbon de 40 mégawatts sur le site.

Les premières productions et exportations sont annoncées en fin d’année 2027. Il est également prévu, conformément à la Convention minière, la construction d’un terminal mineralier au Port de Kribi.

Précisons que le MINMIDT entend saisir cette opportunité afin d’aller au-delà du concentré de fer à 64% pour produire des billettes à 100% de fer afin d’alimenter les sidérurgies locales. L’industrie sidérurgique locale pourrait ainsi bénéficier de cette matière première qui aujourd’hui est encore très chère et permettre d implémenter effectivement la politique d’import substitution voulue par le Chef de l’État.